Un tribunal pour la piraterie : pourquoi pas à la Réunion ou à Mayotte ?
(BRUXELLES2) Effectivement... On peut se poser cette question : Pourquoi ne pas alors implanter un tribunal contre la piraterie ou une prison pour pirates somaliens à Mayotte ou à La Réunion, départements français de l'Océan indien ?
Ce serait une solution assez pratique à mettre en oeuvre face au développement de la piraterie dans l'Océan indien.La France a un dispositif judiciaire et pénitentiaire déjà en place. Le droit pénal ne nécessite pas d'adaptation. Elle est membre de l'UE et de l'OTAN ; ce qui facilite les transferts quand ces navires arrêtent des suspects. Cela permettrait donc de traduire rapidement un certain nombre de pirates plutôt que d'envisager leur libération quasi-systématique. Quitte à envisager un financement par péréquation au niveau européen ou du groupe de contact de lutte contre la piraterie...
La France a en effet la particularité d'être à la fois un Etat membre européen et un partenaire régional au niveau de l'Océan indien. Elle est présente dans la commission de l'Océan indien. Et elle siégeait même... au titre des "locaux" à la conférence contre la piraterie qui a eu lieu à l'Ile Maurice il y a un an. Mais, bizarrement, cette option n'a jamais été travaillée. La France ne l'a pas vraiment proposée. Et même elle la redoute par-dessus tout, selon quelques indiscrétions. Ses partenaires européens commentent ce silence mais n'osent le briser... Dommage !
Ce serait simple, mais pour la prison personnellement je proposerais :
“LES KERGUELEN” pour qu’ils soient au frais……………..
implanter un tribunal pour juger des pirates dans un département d’outre-mer aurait pour effet de permettre aux présumés pirates de nationalité étrangère de déposer une demande d’asile dès qu’ils auront débarqué sur le sol national. De plus les peines éventuellement prononcées devront être purgées dans un établissement pénitentaire français, sachant que le parc carcéral français a 56.150 places occupées par 64.584 détenus, on comprend la réticence de la France.