Iran: l’UE sanctionne sec faute de réponse iranienne
(BRUXELLES2, Sommet européen) Les 27 chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Bruxelles ont pris toute une palette de sanctions possibles contre l'Iran. L'addition est salée. Car l'UE va plus loin que l'ONU, pour sanctionner le déficit de coopération de l'Iran en matière nucléaire. Parmi les interdictions, le transport maritime, aérien, le secteur financier, les transferts de technologies ou les nouveaux investissements, les services et équipements dans le secteur du pétrole et gaz. On frappe là au portefeuille de la puissance iranienne (à condition que personne ne prenne le relais). Les ministres des Affaires étrangères se revoient, le 26 juillet, pour donner le détail des mesures.
Last call
Il s'agit d'un message d'avertissement essentiel. Un "last call" européen, en quelque sorte, aux autorités iraniennes à un dialogue plus concret. Catherine Ashton, la diplomate en chef de l'Union, a écrit la semaine dernière au négociateur iranien, Said Jalili. Mais sans réponse pour l'instant. Ainsi que l'a dit William Hague, le ministre britannique des Affaires étrangères, "nous voulons parler avec l'Iran. Mais celui-ci refuse de jouer le jeu". "Nous sommes toujours ouverts au dialogue - confirme un diplomate européen - et poursuivons notre double approche" (dialogue diplomatique, sanctions).
(NVG)
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