Les passagers du Norman Atlantic secourus

(BRUXELLES2) Les opérations de recherche des passagers rescapés du ferry Norman Atlantic - qui avait pris feu en Méditerranée - ont pris fin mardi (30 décembre). Durant l'opération de sauvetage, la rupture d'un câble a causé la mort de 2 marins albanais du ferry.

Les différents passagers ont été transférés du destroyer Durand de La Penne (D 560), vers un autre navire de la marine italienne, le navire de débarquement amphibie San Giorgio (L 9892). Celui-ci est arrivé à Brindisi en fin d'après-midi, débarquant 212 derniers rescapés et 5 corps. Dans le port, la marine italienne avait activé le San Giusto (L 9894) comme centre de coordination et accueil pour naufragés et leurs familles. Le Durant de la Penne est resté lui près du ferry pour assurer les opérations de remorquage. Un total de sept hélicoptères, dont trois AB 212, trois EH 101 Merlin et un SH 90 provenant respectivement des bases aériennes de Grottaglie, Catane et Luni ont participé aux opérations de secours. Des navires de secours albanais - le Lissus et le Butrinti - ont également participé aux opérations de sauvetage. Lundi (29 décembre), des C-130 grecs ont assuré la navette entre Lecce et Bari - où avaient été rapatriés d'autres rescapés - et la base aérienne d'Elefsis, rapatriant plusieurs dizaines de passagers.

Bilan confus

Le bilan total de l'opération reste encore flou. Le dernier comptage du procureur italien de Bari, Giuseppe Volpe, indique environ 499 personnes à bord du ferry au moment de l'incident. « En plus des 478 personnes sur la liste des passagers (chiffre révisé ensuite à 474 personnes), ont été identifiés trois immigrants illégaux — deux Afghans et une syrienne qui ont demandé l'asile — et une surréservation de 18 personnes » a-t-il indiqué selon les médias italiens. Mais d'autres passagers clandestins pourraient se trouver dans les camions se trouvant dans les ponts inférieurs. Certains des rescapés n'ont pas pu atteindre terre immédiatement notamment 39 naufragés, recueillis à bord du navire marchand, battant pavillon maltais, Aby Jeannette. Leur transfert à bord des navires des gardes-côtes n'a pu avoir lieu en raison du mauvais temps. Vendredi (2 janvier), le procureur confiait ne pas avoir de nouvelles de 98 personnes.

(NGV)

(Maj) 1er janvier avec précisions sur les hélicoptères engagés et le bilan de l'opération