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Defense ministers, at a time of crisis, commit to better cooperation

Le secrétaire d’Etat britannique à la Défense, Gerald HOWARTH, en conservation avec le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh RASMUSSEN et la diplomate en chef de l’UE, Cathy ASHTON (droite).

(B2) Comment limiter la casse budgétaire des armées ? Tous les ministre de la Défense partagent, peu ou prou la même préoccupation. Dans la foulée du précédent conseil informel de Gand (1), et du papier germano-suédois (2), la réunion de Bruxelles a, donc, été l’occasion de coucher formellement sur le papier divers engagements pour renforcer la coopération en matière militaire. Hier, on discutait aimablement de coopération. Aujourd’hui, il y a urgence.

La crise : une chance à saisir pour sortir de l’impasse

Jusqu’ici, le plan de développement des capacités militaires de l’UE était, en effet, un exercice, aimable, qui restait, d’une certaine façon, très théorique. Aujourd’hui, la question est plus concrète : comment sauvegarder certaines capacités, quitte à partager en commun certaines ressources ? Ou, plus brutalement, comment faire dépenser par les autres ce qu’on ne peut(veut) plus dépenser ? Comme l’expriment les ministres dans leurs conclusions, la « financial crisis and its consequences for national defense budgets "are a" chance to seize " to give " a new impetus to the development of military capabilities.

Member States' roadmap

Les ministres ont donc défini une feuille de route, ne négligeant aucune solution : inventaire généralisé des possibilités de coopérations, interopérabilité, normes civilo-militaires. Même les mots auparavant tabous de “partage des rôles et des tâches” ou de “spécialisation” sont prononcés.

Each of the 27 States is thus invited to:

  • procéder à un échange d’informations sur « current and planned reductions in defense budgets ».
  • take advantage of " all possibilities of cooperation ". All solutions must be sought: Pooling, resource sharing and even specialization of tasks. The structure set up at the level of air transport (EATC) is cited in particular as an example (3).
  • do a " systematic analysis of national military capabilities and support structures », en prenant en compte trois critères : l’efficacité opérationnelle, l’efficacité économique et la capacité de soutien.
  • accroître l’interopérabilité des capacités à maintenir au niveau national, recenser les capacités susceptibles d’être mutualisées, intensifier la coopération sur « the capacities, support structures and activities that could lead to a sharing of roles and tasks ».
  • lead to a cooperation further » entre l’Agence européenne de Défense et la Commission européenne en matière de recherche et technologie.
  • guide the needs, standards and other ongoing developments in the military field " to civilian bodies whose activities may have implications for the defense community ».

Un comité des Sages à l’Agence

Rendez-vous est fixé à la mi-2011 pour examiner les principaux résultats obtenus. Dans l’intervalle, c’est le COPS (Comité politique et de Sécurité) et l’Agence européenne de Défense qui seront chargé de suivre, concrètement, le dossier. Un groupe des sages, mis en place à l’Agence européenne de défense, pourrait être créé « pour identify areas that can lead to pooling and sharing of resources ».

Quant à la coopération structurée permanente, il est toujours aussi urgent d’attendre (4). Ou plutôt : « il y a lieu d’étudier les possibilités de recours à la coopération structurée permanente ».

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Nicolas Gros Verheyde

Chief editor of the B2 site. Graduated in European law from the University of Paris I Pantheon Sorbonne and listener to the 65th session of the IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale. Journalist since 1989, founded B2 - Bruxelles2 in 2008. EU/NATO correspondent in Brussels for Sud-Ouest (previously West-France and France-Soir).