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Still difficult discussions on the A400M, 7 workarounds

(BRUXELLES2) Les discussions sur l’avenir de l’A400M restent « difficiles » et le sujet va être, à nouveau, abordé, entre les ministres de la défense concernés, en marge de de la réunion ministérielle de l’OTAN, les 11 et 12 juin à Bruxelles. Lors d’une audition au Sénat français, le 12 mai, consacrée aux conséquences de la crise économique sur la défense, Hervé Morin n’a pas câché un certain pessimisme et expliqué à quelles solutions la France pouvait recourir pour pallier le retard des A400M.

Le prix de l’avion augmentera si les Britanniques se retirent

Si les Etats se sont accordés en mars sur un moratoire de trois mois permettant d’ouvrir des discussions préliminaires, les discussions continuent avec EADS. L’industriel “souligne l’augmentation du coût des facteurs due au retard du programme, et demande un partage des risques financiers” a expliqué le Ministre. “A cela s’ajoute une augmentation du coût unitaire des appareils dans le cas où le Royaume-Uni se retirerait de ce programme” (option de plus en plus sérieuse vu les sérieuses difficultés économiques et budgétaires auquel est confronté le Royaume, ce retrait pourrait d’ailleurs être partiel).

Seven operational palliative solutions. En attendant la livraison de l’avion, la France examine des solutions palliatives qui sont au nombre de sept a confirmé le ministre. Certaines options nécessitent une certaine anticipation et un engagement plus important car elles concernent l’achat de matériels solution 1 et 7), d’autres nécessitent une évolution industrielle importante (solutions 3 et 6). D’autres enfin semblent plus immédiatement faciles à mettre en oeuvre (solutions 2, 4, 5 et 7).
Citons dans l’ordre où le ministre les a cités :
1) l’achat de C-17,
2) la location de C-17 à l’OTAN,
3) une anticipation du programme de l’avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport (MRTT),
4) l’augmentation des heures d’Antonov loués dans le cadre du programme SALIS (solution intérimaire pour le transport aérien stratégique),
5) le recours accru aux CASA pour les transports inter-théâtres et l’entraînement des troupes parachutistes,
6) reinforcement of the wings of the most recent TRANSALLs, thanks to the interventions of the aeronautical industrial workshops (AIA),
7) the use of the C-130-J.
Certaines de ces “solutions” pourraient d’ailleurs être utilisées simultanément.

The fate of weakened subcontractors

Le délégué général de l’Armement (DGA) du ministère de la Défense, Laurent Collet-Billon, a pointé le doigt sur un problème souvent peu évoqué : la situation des sous-traitants “which assume on their own funds part of the risks related to the development of sub-assemblies already supplied to EADS“. Il a ainsi souligné que les effets négatifs de ce retard “apparaîtront au-delà de deux ans et affecteront l’ensemble de la chaîne de sous-traitance mais également les grands groupes, notamment Dassault et Thalès, qui font appel à ces sous-traitants”. Selon lui, “les grandes sociétés ont tendance à capter les recettes et à sous-traiter les risques, ce qui fragilise d’autant ces PME”. L’Etat étudierait ainsi la possibilité d’un soutien direct du développement technologique, qui “permettrait un versement rapide, en moins de trois mois, des sommes que l’Etat leur destine".

(read the full report)

Nicolas Gros Verheyde

Chief editor of the B2 site. Graduated in European law from the University of Paris I Pantheon Sorbonne and listener to the 65th session of the IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale. Journalist since 1989, founded B2 - Bruxelles2 in 2008. EU/NATO correspondent in Brussels for Sud-Ouest (previously West-France and France-Soir).

One thought on “Still difficult discussions on the A400M, 7 workarounds"

  • Lease C-17s to NATO : but it is certain allied nations which have bought planes, not the Organization as such, even if these nations have decided to meet in a "NATO-body": this one does not however belong to the organization itself, unlike the AWACS for example.
    Another question: were the C 17s delivered (there, I don't know)? when will they be? and will the member nations of the consortium accept to rent them in a program similar to SALIS, whereas they bought them for their own needs?
    Questions to ask on the side of Evere, dear Nicolas GV.
    friendships
    O. Kempf

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