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The UN requests logistical support from the European Union

First UN observers arrived in Syria (credit: UN)

(BRUXELLES2) Des hélicoptères et des avions. C’est ce que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon a demandé à plusieurs de ses interlocuteurs européens ces derniers jours, notamment à Catherine Ashton la Haute représentante de l’UE lors de sa venue à Bruxelles hier (lundi 16 avril). Demande réitérée publiquement aujourd’hui à Luxembourg, lors de sa visite dans le Grand Duché. La mission des Observateurs internationaux en Syrie – qui est relativement petite (200 observateurs) par rapport aux tâches à accomplir et au pays – a besoin de moyens logistiques de communication et de déplacement supplémentaires, notamment des avions et des hélicoptères, a-t-il expliqué. Et les Nations-Unies comptent sur l’aide et le soutien des Européens et de l’Union européenne.

En attente d’une requête formelle

A request of course heard in Brussels. This demand for means of transport is closely examined » par les Etats membres – notamment en Italie et en république Tchèque – et le service diplomatique de l’UE (SEAE). Les responsables européens de la gestion de crises ont été « in touch » à plusieurs reprises ces dernières semaines avec leurs homologues du DPKO, le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Mais “we are waiting for a formal and concrete request” de l’ONU, m’a-t-on précisé au SEAE, ainsi que « l’acceptation par les autorités syriennes de leur déploiement et de leur utilisation ». Ces équipements sont cependant une denrée rare dans les Etats membres et tout dépend de leurs “potential".

A mission of 300 observers

Six observateurs sont déjà arrivés dans le pays dès dimanche, jour de vote de la résolution de l’ONU, sous la houlette du colonel marocain Ahmed Himmiche, cette équipe va être renforcée aujourd’hui et demain pour atteindre 13 personnes. Premier objectif : cerner le terrain, prendre les premiers contacts et d’établir le quartier général. Ils seront 30 au final pour cette mission préparatoire. Mais le secrétaire général de l’ONU prépare une nouvelle décision – qui va être discutée demain à New York – pour que la mission d’observation soit dotée de 300 people.

(MAJ 20 avril) L’Union européenne est « in contact with the DPKO to precisely define the needs that they could address to the EU » a précisé un haut diplomate européen aujourd’hui (20 avril). Les observateurs des Nations-Unies pourraient non seulement « avoir besoin de moyens de transport (hélicoptères, avions) mais aussi de véhicules (blindés) et d’images satellitaires.»Cette liste de besoins est actuellement étudiée. Elle pourrait déboucher rapidement. Rappelons en effet que l’Union européenne dispose d’un stock d’intervention rapide de véhicules en Bosnie-Herzégovine, résultat du désengagement européen dans ce pays (lire aussi :Police mission in Bosnia downsizes, details). As for the recruitment of observers, it takes place normally directly between the DPKO and the Member States”, souvent puisées d’ailleurs dans les forces déjà déployées dans la régionNB: some States have already promised means of transport, Italy for example.

Read also: Syria, a Security Council resolution, at last!

Nicolas Gros Verheyde

Chief editor of the B2 site. Graduated in European law from the University of Paris I Pantheon Sorbonne and listener to the 65th session of the IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale. Journalist since 1989, founded B2 - Bruxelles2 in 2008. EU/NATO correspondent in Brussels for Sud-Ouest (previously West-France and France-Soir).