If you bombard, thank you to prevent before!
(BRUXELLES2) Je croyais que l’on avait atteint le summum en matière de communication pour la Haute représentante, j’étais loin du compte. Nous avons assisté aujourd’hui – lors du briefing de midi – à un beau numéro des duettistes, porte-paroles de Cathy Ashton. Quand je leur ai posé la question sur les récents évènements en Tunisie, et les incidents de frontière qui se multiplient, après une longue concertation d’au moins une minute, la réponse a fusé, limpide : « Nous n’avons pas grand chose à dire, on vérifie. Bien sûr on suit la situation en Libye et dans les pays voisins. Bien sûr il faut qu’il n’y ait pas d’incidence sur territoire dans d’autres pays. Mais je ne peux pas dire davantage ". A real leitmotif that often comes up in Cathy Ashton's communication.
Je retente ma chance pour savoir quelle est la réaction de la Haute représentante ou de Barroso à la lettre ouverte que lui a adressé MSF (aujourd’hui dans tous les journaux) : « We are not aware » affirme la porte-parole de JM Barroso. Et le porte-parole d’Ashton d’ajouter : « If you can alert us to questions like this, it helps us prepare. !
Il serait donc bon de faire passer le message à tout le monde. Si Kadhafi ou Assad, et autres amateurs de bombardements en tous genres, pouvaient avant de passer à l’offensive, passer un petit coup de fil à Cathy Ashton, ses communicants seraient très heureux, le temps de se préparer. Et si on pouvait faire pareil pour les catastrophes naturelles, avoir l’annonce d’un séisme à Haïti quelques heures avant, serait l’idéal ! 🙂
NB : la raison officielle de ce mutisme tient en fait au décalage horaire. La Haute représentante est aux States encore aujourd’hui, avec une partie de son cabinet, et 6 heures de décalage dans la vue fait qu’à 12h00-12h30, heure du briefing, elle n’est pas encore au petit déjeuner…