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Accord sur le Battlegroup de Weimar

(crédit : 17e Bataillon mécanisé, novembre 2009)

(BRUXELLES2) Ca y est c'est fait. Après quelques mois de discussions, Français, Polonais et Allemands ont signé l'accord technique qui met en place le Battlegroup de Weimar. Celui-ci sera en alerte au premier semestre 2013. La signature a été effectuée aujourd'hui à la représentation permanente de la Pologne à Bruxelles par les trois représentants militaires à l'OTAN et l'UE, le Major Général Janusz BOJARSKI (Pologne), le vice-amiral d'escadre Xavier PAÏTARD (France) et le Lieutenant Général Roland KATHER (Allemagne).

Le Battlegroup devrait comprendre entre 2000 et 2500 hommes, dont plus de la moitié seront polonais. C'est la Pologne, en effet, qui assure le rôle de Nation-Cadre. Elle fournira le coeur du battlegroup, un bataillon mécanisé (qui devrait être la 17e brigade qui sera aussi de permanence pour le battlegroup de Visegrad en 2015), ainsi que le commandant du battlegroup (Slawomir Wojciechowski). Les Allemands assureront le soutien logistique. Et les Français fourniront le soutien médical. Et l'OHQ au Mont-Valérien.

D'autres accords à venir

Cet accord pose les bases du battlegroup les modalités de coordination de la préparation comme les règles d'engagement. Maintenant il va falloir maintenant préparer ou/et finaliser toute une série d'accords techniques notamment en matière logistique. Outre la structure de commandement, le battlegroup comprend tout ce qui est nécessaire pour être autonome dans son action rapide, de courte durée, visant à la stabilisation d'un pays ou l'évacuation de ressortissants, comme le système de communication, les transports aériens, la logistique et le soutien technique.

Pas de composante civile... pour l'instant

En revanche, rien n'est mentionné sur la composante civile du battlegroup, une demande polonais et allemande également. Ce que nous avons paraphé correspond à un « battlegroup militaire. Pour aller plus loin (inclure du civil), c'est une autre discussion, éventuellement à d'autres niveaux, car il faut toucher au concept. » En clair, rien n'est exclu, rien n'est prévu.

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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