L’Alakrana libéré, escorté par les navires espagnols d’Atalanta (Maj)
(BRUXELLES2) Il n'aura pas fallu longtemps aux pirates, après la décision de la justice espagnole, pour annoncer la libération du thonier basque espagnol Alakrana, qu'ils détenaient depuis le 2 octobre, à 360 miles nautiques à l'est des côtes somaliennes.
La nouvelle a été confirmée d'abord par le Premier ministre, lui-même, José-Luis Rodriguez Zapatero. Cette libération enlève un grand poids au gouvernement espagnol - et à sa ministre de la Défense, Carme Chacon, accusée de n'avoir pas assez protéger les thôniers. Le versement d'une rançon (4 millions de $ selon les médias espagnols) n'a cependant pas été confirmé officiellement.
L'Alakrana a quitté les côtes somaliennes et vogue en haute mer maintenant, escorté par les frégates espagnoles Mendez Nunez et Canarias (crédit photo : marine espagnole).
Il est attendu jeudi soir au port de Victoria, aux Seychelles, le port d'attache des thôniers bretons et basques. Selon le QG d'Atalanta : sitôt la libération, « le capitaine de l'Alakrana a appelé les frégates Mendez Nunez et Canarias qui patrouillaient dans la zone. Il a annoncé que les pirates avaient quitté le navire et qu'il avait suffisamment de fuel, et que 36 membres d'équipage étaient en bonne santé ».
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