Serbia will have to normalize relations with Kosovo before negotiating with the EU
(BRUXELLES2) Dans son « opinion » sur l’adhésion à l’Union européenne de nouveaux pays des Balkans, la Commission européenne a recommandé l’octroi du statut de pays candidat à la Serbie mais a aussi clairement posé certaines conditions à l’ouverture des négociations avec le pays hériter de la Yougoslavie, notamment de pacifier ses relations avec son voisinage, notamment le Kosovo et permettre à la mission EULEX (Etat de droit) de travailler sans crainte dans le nord du Kosovo.
Conditions set
The Commission document specifies that the negotiations will be opened " as soon as significant progress is made in several key areas which are five in number. Let us quote in particular " the normalization of relations with Kosovo, in compliance with the principles set out in the Association and Stabilization Agreement " and an " active cooperation with the EULEX mission with the aim that it can carry out its functions in all parts of Kosovo (nb: the north of Kosovo is thus targeted), specifies the document.
Several other conditions are specified: full respect for the principles of regional cooperation; provisions of the Energy Community Treaty; solutions found for telecommunications and mutual recognition of diplomas. The Commission also specifies that Serbia must continue “ to implement in good faith all agreements finalized ».
A revision of the Copenhagen criteria
L’exécutif européen inscrit ainsi en termes « techniques » la maxime politique qu’avait posé la chancelière allemande, Angela Merkel, lors d’une visite à Belgrade fin août : pas d’adhésion de la Serbie à l’UE tant qu’elle n’a pas réglé les problèmes du Kosovo. Une position qui n’est pas isolée en Europe. La plupart des pays européens ne souhaitent pas renouveler l’épisode chypriote, avec un problème de séparation de l’île aujourd’hui non réglé. Et nombre d’entre eux n’étant pas mécontents de voir ainsi retarder l’entrée dans l’Union d’un membre de plus.
Ce faisant, la Commission réforme sans le dire les « critères de Copenhague » fixant la feuille de route pour les pays souhaitant adhérer à l’Union en ajoutant un critère qui paraissait implicite mais qu’il vaut mieux aujourd’hui préciser de façon expresse : vivre en paix avec son voisinage et avoir normalisé ses relations et autres litiges. Une évolution assez logique somme toute. Les critères de Copenhague (text here) are not intangible and do not have intangible constitutional force. They were, in fact, set for the accession of the countries of Central and Eastern Europe. Nothing therefore prevents orienting them differently depending on the characteristics of the countries concerned. The tumultuous past of the Balkans as well as certain other countries (Georgia, Ukraine, etc.) which could knock on the door of the European Union tomorrow logically imposes this addition.
Good on Foreign Affairs, bad on Justice and the Interior
En matière de transcription de l’acquis communautaire par la Serbie, le rapport de la Commission délivre un « Bon » pour certaines matières comme la politique de défense, de sécurité et d’affaires étrangères ainsi que les relations extérieures ; “If it continues its efforts, Serbia should in the medium term have the capacity to fulfill the required conditions » dans ces domaines. En revanche, elle délivre un « Insuffisant » pour quatre matières dont les droits fondamentaux et judiciaires et la justice et les affaires intérieures. « Serbia must make considerable and continuous efforts to align itself with the Community acquis »
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