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[Actualité] Relève en mer Rouge pour l’opération Aspides (v2)

(B2) La frégate belge Louise-Marie a enfin rejoint l'opération européenne déployée en mer Rouge samedi (4 mai). Le QG de l'opération Aspides vient de le confirmer. Ce qui permet de disposer de quatre navires sur zone. Ce qui n'était plus le cas depuis plusieurs semaines après le départ des frégates française et allemande. 

Une arrivée quelque peu retardée

Partie le 10 mars de Zeebruge, la frégate belge aura mis quelque temps à rejoindre sa zone d'opération. Avant l'engagement même, l'équipage et la frégate étaient restés en Méditerranée pour s'entraîner. Mais début avril, l'état-major indique que la période d'entrainement serait prolongée. « Les entraînements et tests techniques n'ont pas donné entière satisfaction » indiquait-il dans un communiqué adressé à l'agence Belga. « Les manquements identifiés font actuellement l'objet d'analyse et de mesures correctives seront prisent en vue de l'engagement de la frégate vers sa zone d'opération ». Les anomalies étant résolues, au bout de plusieurs longues semaines, la frégate est entièrement opérationnelle.

Pas d'hélico à bord

Malgré la possibilité pour la frégate d'accueillir un hélicoptère, celle-ci n'en sera pas dotée. « Après une analyse approfondie, il a été décidé que le déploiement d'un NH90 à bord de la frégate Louise- Marie n'était pas nécessaire » selon la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, répondant à une séance de questions-réponses à la Chambre. La marine belge dispose d'un seul hélicoptère NH90 en service ! La frégate sera en revanche dotée d'un dispositif anti-drones. « Des systèmes de défense supplémentaires contre les aéronefs et les appareils de surface de petite taille et sans pilote ont été acquis en collaboration avec les Pays-Bas » indique la ministre.

Deux frégates FREMM, italienne et française, et une frégate grecque

Le navire italien ITS Caio Duilio, navire amiral de l'opération a été relayé par la frégate ITS Virginio Fasan (F591). Tandis que la frégate française Lorraine vient remplacer la frégate française Alsace, rentrée un peu plus tôt que prévu à Toulon, début avril, faute de munitions. Deux frégates sœurs de type FREMM, frégates multi-missions. La frégate grecque Hydra est sur place depuis le début de l'opération.

Un problème néerlandais

Le navire néerlandais, le Karel Doorman, qui devait arriver début mai, aura un peu de retard. Il doit assurer le soutien et le ravitaillement des navires européens engagés dans Aspides comme des navires américains ou britanniques de l'opération Prosperity Guardian (lire : [Actualité] Les Pays-Bas vont déployer un navire logistique en mer Rouge en soutien à l’opération Aspides). Le Karel Doorman « rencontre des problèmes techniques avec l'un des systèmes d'armes. Ces problèmes sont survenus après le départ de Den Helder et sont actuellement en cours de résolution », a indiqué la ministre de la Défense Kajsa Ollongren devant la Chambre le 8 mai. « Dès que Zr.Ms. Karel Doorman a effectué les tests nécessaires, le navire repartira vers la zone d'opération le plus rapidement possible. »

Pas de frégate allemande

La frégate allemande Hessen présente dans l'opération depuis février a terminé sa mission le 20 avril dernier. Mais n'a pas été remplacée immédiatement. Une nouvelle frégate allemande, le Hamburg, va prendre le relais dans l’opération Aspides. Mais uniquement à partir de début août.

(Nicolas Gros-Verheyde)

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Correctif : il y a bien quatre navires sur zone, avec la frégate Hydra et les problèmes techniques du navire néerlandais

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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