Un risque de guerre ouverte entre Turquie et Russie (Hollande)
(B2) François Hollande a mis directement en cause la Turquie pour son attitude pas très claire dans le conflit syrien, face à la presse, à l'issue d'un sommet européen essentiellement consacré à la crise des réfugiés et au Royaume-Uni. Demandant « une nouvelle fois que les bombardements cessent », le président français a aussi mis en garde contre « une tentation du côté de la Turquie de bombarder ». « C’est une situation grave car il y a une escalade ». Il peut y avoir « un conflit ouvert alors que l’un de ses pays est membre de l’OTAN. » Autrement dit un risque d'entraîner dans un conflit les alliés qui devraient alors venir au soutien d'un de leurs alliés en difficulté ou rester coi, ce qui dans tous les cas affaibliraient l'Alliance. « Il faut tout faire pour que les discussions de Münich reprennent » conclut Fr. Hollande.
(NGV au sommet européen)