Sanctions contre 4 fauteurs de trouble au Burundi (maj)
(B2) L'Union européenne a adopté ce jeudi (1er octobre) des restrictions en matière de déplacements (interdiction de visas) et un gel des avoirs à l'égard de quatre personnes, dont les actions « compromettent la démocratie ou font obstacle à la recherche d'une solution politique à la crise actuelle au Burundi, notamment par des actes de violence, de répression ou d'incitation à la violence, y compris par des actes constituant des atteintes graves aux droits de l'Homme », vient d'annoncer un communiqué du Conseil. Cette mesure entre en vigueur, ce vendredi, après publication au Journal officiel.
Selon nos informations (*) , les 4 personnes figurant sur la liste sont :
- le Directeur général adjoint de la police nationale, Godefroid Bizimana ;
- le Chef de cabinet de l’administration présidentielle (Présidence) chargé des questions liées à la police nationale Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika,
- l’agent du Service national de renseignement, Mathias/Joseph Niyonzima alias Kazungu, considéré comme un des responsables d’avoir aidé à former les milices paramilitaires Imbonerakure, à coordonner leur action et à les armer, y compris à l’extérieur du Burundi ;
- l’ex-général Léonard Ngendakumana, considéré comme « responsable d’attaques à la grenade, ainsi que d’incitations à la violence ». Ancien « Chargé de Missions de la Présidence » jusqu’à fin 2014.
(NGV)
Maj : papier modifié vendredi matin avec l'ajout des 4 noms concernés.
(*) Une nouvelle annoncée en avant-première sur B2 Pro samedi dernier (Lire : Premières sanctions contre des responsables burundais. Qui pourrait être concerné ?).