Le BPC Mistral en patrouille avec le Centinela dans le Golfe de Guinée
(B2) Le navire français BPC Mistral (L-9013) et le patrouilleur espagnol Centinela (P-72) sont en mission commune de surveillance maritime anti-piraterie dans le Golfe de Guinée. Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) frnaçais a appareillé de Toulon le 7 octobre pour ce qui est appelé, côté français, l'opération Corymbe (*). Il y a rejoint le Centinela qui était dans la région, ayant quitté sa base de Ferrol le 19 septembre dernier. Une action menée dans le cadre de la collaboration maritime quadripartite renforcée signée entre quatre pays européens (le Portugal, l’Espagne, le Danemark et la France).
Sénégal, Ghana, Cap-Vert, Mauritanie
L'opération est divisé en trois phases, précise la marine espagnole. La première phase, jusqu'à la mi-octobre, comprenait la surveillance du transit dans le golfe de Guinée et la collaboration sur la sécurité au Sénégal. Lors de la seconde phase (actuelle), le Centinela va être dans le Golfe de Guinée en mode soutien du secteur maritime au Ghana, avec un objectif principal : « l'identification des risques maritimes dans la région, comme le terrorisme, le trafic illicite, l'immigration illégale et la piraterie ». Dans la dernière phase, le Centinela va collaborer avec les autorités du Cap-Vert pour la « surveillance conjointe des zones maritimes relevant de la souveraineté et la juridiction de ce pays ». Il travaillera également avec la marine mauritanienne sur la surveillance des pêches, le sauvetage des personnes, la lutte contre les activités illégales et l'immigration clandestine.
Exercice avec les marines des pays de la région
Fin octobre, un exercice à plus grande échelle est organisée avec les marines des pays riverains, le BPC Mistral, le Centinela et un navire de la Royal Navy.
(NGV)
(*) L'opération Corymbe est une opération quasi-permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée mis en place depuis 1990. Elle vise deux objectifs majeurs : 1°) participer à la protection des intérêts français dans la zone ; 2°) participer à la diminution de l'insécurité maritime dans le golfe de Guinée et notamment en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe dans le domaine de la sécurité maritime.