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Un vent d’optimisme venu de Vienne

(crédit : US)
Le repas au Palais Coburg de Vienne entre les négociateurs (crédit : US)

(BRUXELLES2) Dans cette ambiance délétère au plan européen, où Grèce et Européens se renvoient la balle de l'échec, un vent frais est venu de Vienne. Inutile de le nier. On pouvait se dire en voyant le message de Federica Mogherini, annonçant son départ de Vienne : encore une mauvaise nouvelle. Eh non... La négociation sur le nucléaire iranien entre le P5+1 et les Iraniens n'est pas encore terminée. Mais elle est en voie intéressante, comme l'a raconté la chef de la diplomatie européenne qui présidait la réunion.

« La volonté politique est là »

« J'ai eu une réunion bilatérale avec le ministre Zarif, suite à notre réunion lundi à Luxembourg, puis avec John Kerry et tous les autres. Nous avons également eu une réunion ministérielle, à E3 + 3. Je dirais que la volonté politique est là. Je l'ai vu de tous les côtés. Nous avons donc chargé nos équipes de négociation de commencer à travailler immédiatement ce soir sur un texte et d'essayer de fermer toutes les questions afin de traduire l'accord politique que nous avons trouvé à Lausanne dans les textes qui soient assez solides pour les prochains jours. Les ministres vont revenir ici dans les prochains jours dès que le travail sur le texte a progressé pour finaliser l'accord.

Une certaine flexibilité au-delà du 30 juin

« Nous en tenons à la date limite du 30 juin. Mais nous sommes prêts à interpréter de manière souple comme nous l'avons déjà fait à Lausanne. » a-t-elle ajouté. « Si nous avons besoin d'avoir un couple de jours supplémentaires de plus, il est pas la fin du monde. Mais il est très clair que le délai va rester entre fin juin / début juillet. (...) Donc, il n'y aura pas d'extension. Nous sommes tous d'accord sur cela. »

Quelques jours pour terminer la négociation

« Nous allons, nous l'espérons, finaliser dans les prochains jours. Tout le monde est très conscient du fait que nous avons maintenant les conditions pour conclure l'affaire. Et nous devons utiliser ces heures et ces jours pour le faire. »

NB : Toute ressemblance avec une situation existant ou ayant existé est bien sûr totalement fortuite, comme on le dit.

(NGV)

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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