Les Britanniques entrent dans la danse. Objectif : désorganiser les forces de l’EEIL
(BRUXELLES2) Aussitôt le débat à la chambre des Communes terminé à Londres, les bons vieux avions Tornado GR ont pris l'air, de la base de la Royal Air Force d'Akrotiri. Direction : l'Irak, avec au-dessous des ailes des bombes guidées laser ou Gps de 250 kg, des Paveway IV. L'avantage de cette base est son positionnement. Via la Turquie, il ne faut qu'une heure pour atteindre le nord de l'Irak. Et si elle est située géographiquement dans l'ile de Chypre, elle est sous souveraineté britannique (autrement dit Londres fait ce qu'il lui plait).
Renseigner
Les 2 Tornado ont mené « des opérations de reconnaissance sur des zones de l'Irak » a confirmé le ministère britannique de la Défense. Ils ont été approvisionnés en vol par un ravitailleur de la RAF Voyager (A330 MRTT). « Il n'y a pas eu de cibles identifiées nécessitant une attaque aérienne immédiate par nos avions ». Mais les informations recueillies par les équipements de surveillance des Tornado « vont être très précieuses pour les autorités irakiennes et nos partenaires de la coalition pour mieux comprendre le dispositif de l'ISIL et déterminer des cibles potentielles pour les opérations futures ».
Désorganiser
L'avantage tactique de ces vols est aussi ailleurs selon les militaires britanniques. « La présence de la force aérienne de la coalition en Irak a un impact significatif sur les efforts de ISIL. N'ayant aucun moyen de défense efficace contre les frappes aériennes, et sachant la précision avec laquelle les avions de la coalition peut les frapper, les terroristes sont obligés d'être beaucoup plus prudents, en gardant leurs forces dispersées et réduisant leurs mouvements. Ils savent que s'ils se se concentrent pour lancer une attaque contre les troupes irakiennes ou kurdes, les avions sont susceptibles d'arriver en tête peu de temps après. »
(NGV)
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