Attention à l’euroscepticisme et aux extrêmes
(BRUXELLES2 à Athènes) C'est un appel à lutter contre l'euroscepticisme et les extrêmes qu'a lancé le ministre grec des Affaires étrangères, Evángelos Venizelos, dans sa présentation des priorités de la présidence devant quelques journalistes européens (dont B2). Durant sa présidence, qui culmine avec les élections européennes, et sera donc assez courte (4 mois en fait) la Grèce veut aussi ouvrir un débat sur le futur de l’Europe.
Répondre aux interrogations
Il faut répondre à « la vague d’euroscepticisme qui existe en Europe dans plusieurs pays, y compris en Grèce », justifie Venizelos. Il faut « montrer une Europe qui signifie quelque chose pour la vie des jeunes européens qui s’interrogent » sur leur avenir. « L’intégration européenne a besoin d’un narratif renouvelé. Il faut rendre attrayante, intéressante l’Europe aux yeux de la population. (...) Nous devons jeter un nouveau regard sur le modèle social européen. »
Contrer la vague d’extrême-droite en Europe
La montée de l'extrême-droite inquiète le Ministre qui estime que l'Europe doit s'en préoccuper. En Grèce, « l’extrême droite se développe, un parti se déclare même ouvertement néo nazi. C'est le cas aussi dans d'autres pays. Des groupes qui se déclarent racistes. Cette situation doit être considérée par le Conseil européen comme une priorité politique ». « (...) L'Europe en tant que continent se rétrécit, sa position au niveau mondial diminue ».