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Que faire après l’opération Ocean Shield ?

La frégate russe NEUSTRASHIMIY (712) et l'ITS SAN MARCO (L-9893), navire amiral de Ocean Shield, se rencontrent en mer (crédit : Otan / Ocean Shield)

(BRUXELLES2) Que faire après l'opération "Ocean Shield" dans l'Océan indien ? La question se pose au sein de l'Alliance.

L'opération Ocean Shield se termine, en effet, fin 2014. Et « aucun dispositif anti piraterie n'est pour l'instant défini au-delà de cette date » comme l'a confié à B2 un cadre de l'Alliance. Il faut déterminer si elle sera prolongée ou s'il n'y a pas lieu d'en modifier le mandat.

L'OTAN pourrait maintenir une présence dans l'Océan indien sous forme de mission de surveillance générale. « Une présence militaire reste importante dans la zone. Car les racines de la piraterie sont toujours là ». Et il y a d'autres menaces et toutes sortes de trafics dans la zone (drogue, trafic d'êtres humains...).

« A part la piraterie, la discussion porte sur l’intérêt pour l’OTAN de conserver une présence de la zone, et des liens avec certains partenaires. Grâce à cette opération, l'Alliance a ainsi pu (renforcer ou développer) différents contacts avec des pays non traditionnels (Inde, Chine, Indonésie…) ».

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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