L’A400M dans la neige, avant la première livraison à l’armée française
(BRUXELLES2) Avant la première livraison "client", l'A400M (l'avion de transport militaire d'Airbus) est parti se mettre "au froid" pour une dernière série de tests d'endurance. Lieu choisi : Iqaluit, une des villes canadiennes, les plus au nord, au bord de l'Océan arctique et face au Groenland. Objectif : tester le système d'embarquement cargo et les moteurs. Test réussi - selon l'industriel européen - pour le Grizzly 5 (Msn6) à -32°.
Contrat d'assistance pour l'avion français
Dans la même semaine, l'OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d’ARmement) - qui agissait au nom du ministère français de la Défense - et Airbus Military ont signé un premier contrat initial d'assistance (In-Service Support) pour les 18 premiers mois de service. Le premier avion doit être livré à l'Armée de l'air... avant l'été. Ce contrat prévoit un "service sur mesure" pour répondre aux besoins de l'Armée de l'Air française sur la base du contrat cadre conclu entre l'OCCAR (agissant pour le compte de la France, la Turquie, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Belgique et Luxembourg) et Airbus Military, pour le lancement de l'A400M, prévoyant le soutien logistique intégré (ILS) : documentation technique, équipement au sol, etc. Le contrat ISS prévoit en plus un appui industriel de maintenance, la gestion des pièces de rechange, un service "étendu" de réponse aux questions ; il devrait permettre également des opérations de vol, plus faciles ("smooth"), à partir de la base d'Orléans, où seront basés les premiers A400M. Pour la période suivante - après les 18 premiers mois -, tout n'est pas encore finalisé, les « négociations continuent » précise l'industriel...
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