Les opposants iraniens en résidence surveillée depuis 2 ans. L’UE proteste
(BRUXELLES2) La mise en résidence surveillée - depuis deux ans déjà - des dirigeants de l'opposition iranienne Mehdi Karroub et Mir Hossein Moussavi, ainsi que de l'épouse de Moussavi, Zahra Rahnavard, a appelé une réaction d'inquiétude de la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères. Celle-ci, par la voix du son porte-parole, a expliqué sa « très vive préoccupation » et lancé un appel aux autorités de la République islamique d'Iran « de leur accorder leur droit à la liberté de mouvement ».
Violation des droits de l'homme
La mise en résidence surveillée a « été faite sans aucune procédure légale, en violation des obligations internationales de l'Iran à respecter les droits fondamentaux de tous ses citoyens » a-t-elle rappelé. « À la connaissance de l'UE, ils ont eu accès très limité à des visites, y compris de leurs propres membres de famille, qui ont été harcelés: et ce malgré les appels répétés de la communauté internationale pour remédier à la situation. »