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L’aéroport de Gao au nord du Mali sécurisé (Maj)

(BRUXELLES2) Les « forces françaises ont saisi la zone de l'aéroport et le pont de Gao, au nord-est du Mali » a annoncé le ministre de la Défense, JY Le Drian samedi matin (26 janvier). L'opération s'est produite dans la nuit de vendredi à samedi. La tenue de ces deux points était stratégique afin de garantir le ravitaillement des troupes françaises et maliennes comme l'arrivée de renforts africains. L'offensive se poursuit avec comme objectif la ville de Gao mais aussi Bourem, puis Tombouctou d'un coté (une autre colonne partie de Diabali s'y dirige également), Kidal de l'autre. « Les terroristes djihadistes qui ont affronté les armées malienne et française ont vu nombre de leurs moyens mobiles et de leurs sites logistiques détruits » ajoute le communiqué. De source officielle, 3700 militaires français étaient samedi (26 janvier) engagés directement dans l'opération Serval, dont 2500 sur le territoire malien.

Gao est libéré, renforts africains

(maj 19h) Un autre communiqué du ministère français de la Défense est venu compléter cette première information annonçant que « Gao est libéré ». Le dispositif militaire sur la zone de Gao va se renforcer dès ce samedi « avec l'engagement de militaires maliens et d'une unité du sous-groupement tactique interarmes » (SGTIA). Des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, sont en route « pour prendre le relais de nos forces » précise-t-on au service de presse des armées (françaises). « Les armées africaines et malienne devront sécuriser la région de Gao et ses habitants, progressivement libérés du risque terroriste. » Ce qui permettra ainsi aux Français de foncer plus au nord.

Rétablissement des pouvoirs réguliers

Mais l'action militaire ne suffit pas. « Le rétablissement des pouvoirs réguliers à Gao suppose de mettre hors d'état de nuire les terroristes djihadistes et de permettre le bon fonctionnement des autorités locales. » Dès samedi soir, Sadou Diallo, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville accompagné par le colonel Dako, indique-t-on au ministère de la Défense à Paris. NB : le colonel Didier Dako commande l'Etat-Major tactique malien.

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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