Une larme…
(BRUXELLES2) La non réelection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République sonne la fin d'une période. Avec une petite larme pour les journalistes (du moins européens) qui avaient trouvé dans le locataire de l'Elysée, un interlocuteur intéressant. Direct, pour ne pas dire agressif, Nicolas Sarkozy savait aussi donner aux journalistes qui couvraient les sommets européens de quoi nourrir leurs chroniques à défaut de nourrir leur intellect. Outre les conférences de presse officielle, il n'hésitait pas à faire des points informels, en manche de chemise. Ses commentaires directs sur ses collègues, chefs de gouvernement ou sur les coulisses des réunions, nourrissaient les articles... et les polémiques. Ils permettaient aussi de mieux comprendre, sur le vif, ce qui se passait dans la salle de réunion. Ce que faisaient peu de chefs d'Etat ou de gouvernement. Et nombre de nos confrères étrangers se pressaient à son point de presse. Car ils étaient sûrs ainsi d'obtenir des informations supplémentaires.