1 an de répression en Syrie, l’UE appelle à une enquête sur les crimes contre l’humanité
(B2) L'Union européenne a, par la voie de la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, adressé un message de « soutien » au peuple syrien dans « leur lutte pour la liberté, les droits de l'homme et la démocratie en ce jour anniversaire de l'insurrection ».
Pas d'impunité pour les auteurs de crimes
La Haute représentante a appelé à une « enquête complète sur les conclusions de la Commission internationale indépendante d'enquête sur la Syrie, qui a révélé que des crimes contre l'humanité et autres violations flagrantes des droits de l'homme avaient été commis par le régime. » « Il ne peut y avoir d'impunité pour les auteurs de ces crimes présumés » poursuit la Haute représentante. « Les récentes allégations de l'utilisation de mines antipersonnel sur les frontières de la Turquie et le Liban sont une autre cause de grave préoccupation qui exigent une enquête immédiate. »
L'armée syrienne doit se retirer des villes assiégées
Une nouvelle fois, les autorités européennes ont condamné les violences « fermement la poursuite des attaques brutales par le régime syrien, en particulier dans les villes de Idlib et Deraa. La répression a atteint des niveaux de violence inqualifiables. » Et l'UE d'enjoindre le régime syrien de coopérer avec les autorités internationales et de laisser le libre accès aux organisations humanitaires. « Le régime syrien a besoin de continuer à collaborer et de coopérer pleinement avec Kofi Annan. Il est vital de mettre fin immédiatement à l'assassinat de civils, de retirer l'armée syrienne des villes assiégées, et de s'engager dans une transition pacifique pour le bien de la population syrienne. Il doit permettre l'accès humanitaire, immédiat et sans entraves, aux personnes dans le besoin. »