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Il « manque » à la politique extérieure de l’UE un volet parlementaire

(BRUXELLES2) Pour Andrzej Halicki, président du comité des Affaires étrangères de la Diète polonaise et membre de la plate-forme civique (le parti gouvernemental), le service diplomatique européen aura besoin de temps pour montrer sa valeur. « C’est un processus qui a démarré il n’y a pas longtemps. On ne peut pas demander que ce soit efficace tout de suite. Il est nécessaire de développer une institution qui prenne en compte les vues nationales et les apporte dans une perspective européenne. » En revanche, constate-il, il existe un défaut. « Il y a un manque de contrôle parlementaire. Il n’y a pas de système organisé de contrôle parlementaire politique étrangère et défense commune. Une discussion devrait être engagée sous notre présidence, entre parlementaires nationaux et Parlement européen ».

Notons que le protocole n°1 du Traité de Lisbonne prévoit un rôle renforcé aux parlements nationaux. La COSAC pouvant « organiser des conférences inter-parlementaires sur des thèmes particuliers, notamment pour débattre des questions de politique étrangère et de sécurité commune, y compris la politique de sécurité et de défense commune ».

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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