Dix millions pour la communication extérieure de l’UE
(BRUXELLES2) La Commission européenne (*) a lancé deux appels d'offres destinée à améliorer sa communication dans le domaine des relations extérieures. L'enveloppe dévolue à cette opération - destinée à augmenter la visibilité et la présence dans les médias de "L'Europe dans le monde" - et par conséquent de la Haute représentante, est de l'ordre de 10 millions d'euros maximum sur 4 ans maximum.
10 millions sur 4 ans
Selon l'appel d'offres (qui est aujourd'hui clos - on est à l'examen des offres), deux contrats doivent effectivement être passés. L'un porte sur l'évaluation des politiques de communication pour un montant maximum de 0,5 million d'euros. L'autre, plus important en volume, a trait aux relations médias et au développement de matériels audiovisuels pour un montant de 9,5 millions d'euros maximum, soit tout de même 2,4 millions par an ou 200.000 euros par mois. Une somme donc conséquente, qui devrait enfin doter le SEAE de moyens de communication correspondant à sa vocation.
Des relations médias au networking en passant par la production audiovisuelle
Dans ce dernier contrat, l'opérateur aura ainsi pour tâche de "assister pour concevoir et préparer les matériaux destinés à la presse", dans la couverture d'évènements médias, dans les stratégies vis-à-vis des médias. Il devra également organiser des voyages de presse des pays tiers, d'assurer davantage de visibilité pour l'action externe de l'UE dans les missions particulières (Somalie, Afghanistan...) permettant "de faciliter la compréhension des positions européennes dans le pays concerné", d'organiser des briefings sur des sujets particuliers, à Bruxelles ou dans les pays membres, à destination de la presse basée dans l'UE. Il aura aussi pour tâche de concevoir des produits audiovisuels, de traduire certains documents dans les "langues officielles parlées principalement hors de l'UE (Chinois, Arabe, Farsi...)", de faire du networking en collectant des adresses mails des visiteurs de l'UE ou de diffuser des documents, Etc, etc.
(*) C'est effectivement le FPIS, le nouveau service de la commission européenne - issu de la DG Relex - qui gère notamment toutes les questions financières qui passe le contrat. Le Foreign policy instruments service est structurellement attaché aux services de la Commission et non pas intégré dans le Service européen d'action extérieure (SEAE) même s'il reste sous l'autorité de Catherine Ashton, en tant que vice-présidence de la Commission chargée des relations extérieures.