Nouveau bateau-mère récupéré. Pirates libertés. On dit merci qui ?

Les jours se suivent et se ressemblent dans l'Océan indien. Un nouveau bateau-mère a été saisi par les forces multinationales. C'est le navire britannique HMS Cornwall, navire-amiral de la CTF 151, qui est intervenu. Un navire marchand sud-coréen, Yong Jin, avait repéré un navire suspect, et donné l'alerte le 10 février. L'intervention de l'hélicoptère Lynx puis des équipes d'abordage a permis de confirmer. A bord, ils ont trouvé plusieurs armes (RPG, AK-47...) et munitions, des moteurs, et trois skiffs qui ne laissaient aucun doute sur l'activité. Ils ont été saisis et détruits. Sur les 22 personnes, 5 pêcheurs yemenites qui étaient retenus en otage depuis trois mois ont pu être libérés. Les 17 pirates ont été amenés à bord du HMS Cornwall puis simplement déposés en Somalie. Explication officielle : le Royaume-Uni n'a pas la possibilité d'arrêter des pirates suspects sans flagrant délit. Commentaire: un peu court comme explication. L'Union européenne a demandé à plusieurs Etats comme les Seychelles ou Maurice d'inclure dans son droit national la préparation d'un acte. Il parait inconséquent que les Etats européens ne suivent pas le chemin. On peut se demander aussi pourquoi les pirates n'ont pas été traduits au Yemen puisque ses ressortissants étaient en cause.
Quand les militaires libèrent les otages, ceux ci n’ont pas l’autorisation de dénoncer ce qui les ont séquestré ? Et si le dhow à était détourné par ses pirates, son propriétaire légitime ne peut il porté plainte contre ceux ci ?