Interpol aux Seychelles pour former la police à de nouvelles techniques anti-pirates
Pour les différentes polices des pays d’Afrique de l’Est, la piraterie maritime moderne est un phénomène nouveau qu'elles ne sont pas prêtes à combattre. Interpol va donc mener un programme, essentiellement aux Seychelles, destiné à doter les forces de police locales de moyens d’identification, de capacités d’analyse et d’investigation criminelle. Ce programme d’une durée de 20 mois est financé par la Commission européenne qui a mis sur la table 1,6 millions d’euros.
Les officiers d’Interpol vont ainsi tout d’abord assurer la fourniture et la mise en place, dans l’archipel de l’Océan indien, d’un système automatique d’identification d’empreintes digitales (AFIS) au bureau de soutien scientifique de la police seychelloise, donnant ainsi la possibilité de pouvoir partager les ressources au niveau international. Autre projet concret: une formation pour les enquêteurs de police d’une durée de 12 mois, avec les compétences clés pour l’investigation, et des spécialités telles les drogues et la fraude.
A noter qu’Interpol vient de terminer une formation courte d’une semaine en matière d’analyse de renseignements pour 25 officiers des Seychelles et de Maurice, financé par l’UNODC (l’organisation des Nations-Unies pour la lutte contre la criminalité).