Toucher l’Airbus A400M, en vrai, c’est possible…
(BRUXELLES2) (A la base aérienne d'Istres) Aux universités d’été de la Défense - qui se déroulent lundi et mardi - dans le sud de la France, l'invité-vedette de l'exposition "statique" était incontestablement l’Airbus A400M, massif, bas sur roues et reconnaissable, entre milles par ses hélices.
Les principaux responsables, nationaux et européens (comme le président de la commission défense de l'Assemblée nationale, Guy Teissier, ou la chef de la CMPD, Claude-France Arnould) ont ainsi voir de leurs propres yeux, toucher la carcasse, s’asseoir dans le siège du pilote de l’avion de transport européen, tout neuf, sentant encore bon le plastique et la tôle flambants neuves.
« Un avion dérivé de l’A380 auquel on a ajouté de nombreuses fonctions militaires » explique Michel Cagneux, un des pilotes d'essai de l'avion européen. "Par exemple, nous avons demandé à pouvoir d'avoir une vision à l'extérieur". D'où ce petit écran translucide qui permet aux pilotes de suivre la route en même temps que d’observer au dehors. J'ai pu aussi m'asseoir dans ces sièges, c'est impressionnant.
Le cockpit sera équipé de fonctions « vie » avec deux couchettes et cuisine, permettant à l’équipage de rester plusieurs jours dans l’avion. Quant à la soute, elle pourra accueillir 30 tonnes de fret. Mais, pour l’instant, elle est bourrée de dispositifs électroniques permettant de finaliser les tests. "Attention aux fils"...
(Nicolas Gros-Verheyde)