SOS… Europe, j’écoute. Ne quittez pas! Ankara répond
(B2 humeur) Le nucléaire iranien fait tourner la tête au monde occidental, les Israéliens se frittent avec les Palestiniens, la Somalie s’enfonce dans le chaos, la Bosnie est ingouvernable... vous avez une fuite d’eau… N’hésitez plus. Un seul numéro est utile aujourd’hui, à garder près du téléphone. Celui du gouvernement turc, à Ankara. En 1970, Kissinger demandait "L'Europe, quel numéro de téléphone". 40 ans plus tard, l’Europe croyait avoir répondu à la question avec le Traité de Lisbonne. Mais celui-ci affiche - en matière de politique étrangère - une lisibilité proche de celle d’un tunnel de montagne par temps de brouillard l’hiver. Le temps que les Européens fassent le ménage et tentent d’y voir clairement, la Turquie a donc pris la place, laissée libre. Et affiche ses ambitions dignes de l'ancien empire ottoman (même si elle n'en a plus les moyens) ou byzantin (1), au point qu’elle a remplacé l’Union européenne sur la scène internationale, sur nombre de sujets où on attendrait... l'Union européenne
(NVG)
(1) Dont la capitale était Constantinople, aujourd'hui Istanbul.