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Le Johan de Witt bloque les pirates le long des côtes

La mer bleue. Du sable. Pas un arbre. Une plage à faire rêver un amateur de solitude ? Eh non. C'est tout simplement un des "ports" pirates nichés sur la côte somalienne, observés du navire néerlandais de la flotte anti-piraterie de l'UE, le HNLMS Johan de Witt, qui est actuellement en mission d'observation et d'interception, le long des côtes.
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Le Johan de Witt a ainsi bloqué l'accès à la mer de ces bateaux pirates, apprend-on du QG d'Atalanta. Navire amphibie, le Johan de Witt dispose, en effet, de péniches de débarquement (LCVPs) qui permettent d'opérer facilement près des côtes, avec plus de discrétion qu'un navire de guerre (1).

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En l'occurence, les marines européennes disposent en ce moment d'un précieux allié, la météo. Le retour de la mousson rend les opérations de piraterie plus difficiles et obligent les pirates à rejoindre la haute mer le plus rapidement possible.

(crédit photo : EUNAVFOR Atalanta)

(1) Le Johan de Witt capture quelques pirates de plus. Il joue
la surprise.

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

2 réflexions sur “Le Johan de Witt bloque les pirates le long des côtes

  • Si la France notamment avait maintenu son programme de frégate d’action vers la terre, l’europe aurait un instrument de répression efficace pour lutter contre la piraterie.

    Peut être serait-il utile qu’au niveau européen, les bureaux d’études de navires militaires étudient le concept de navires dédiés. Avec un bâtiment “mère” permettant de recevoir dans des radiers de deux à quatre bâtiments “fils” et sur le pont des hélicoptères en mesure de détecter, de poursuivre et d’arrêter les pirates.

    Les BPC français pourraient servir de base à ce concept. Mais à la condition de disposer d’un armement d’auto-défense digne de ce nom, comme sur le Johan de Witt.

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