Des observateurs aux élections afghanes ? Encore faut-il les trouver !
(B2)Apparemment la réunion des ministres des Affaires étrangères, à Bruxelles, mercredi et jeudi, a été l'occasion de quelques échanges plutôt pessimistes sur l'envoi d'experts civils en Afghanistan. Que ce soit pour l'envoi d'observateurs électoraux ou de policiers européens, la situation semble critique. Le ministre belge Karel de Gucht l'a confirmé : « l'OSCE a demandé aux différents pays d'envoyer des observateurs électoraux. Mais pas grand monde n'est disposé à envoyer du personnel.» Et d'espérer qu'avec « les renforts américains, la sécurité nécessaire pour les observateurs électoraux » permettra de changer la situation. De son coté, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Karel Schwarzenberg, qui assure la présidence de l'Union européenne, a reconnu que les dirigeants européens cherchent « en vain des policiers volontaires pour aller en Afghanistan aider à entraîner leurs collègues », admettant devant des confrères tchèques, que lui-même était confronté « aux mêmes difficultés ». L'augmentation de la prime pour la mission EUPOL aura-t-elle raison de ce faible engouement ? Cela pourrait jouer pour les affectations à Kaboul. Mais peut-être pas pour les affectations en province, où la sécurité est plus difficile, comme l'a confirmé le chef du PRT tchèque dans la province de Logar.