L’hélico du PGHM en ‘appui patin’. Une prouesse ordinaire ?
(B2) L'hélicoptère du PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne) de Chamonix a réalisé une petite prouesse, très remarquée sur les réseaux
L'opération de sécours d'un jeune de 19 ans, blessé au genou, lors d'une randonnée au col de l'Anterne, entre la vallée de Samoens et celle de Chamonix Mont Blanc, a tourné à la démonstration d'un savoir-faire technique indéniable.
Sauvetage au col d'Anterne : l'interview du pilote
A 2 200 mètres d'altitude, sur un terrain escarpé, le lieutenant Jean-François Martin du PGHM Chamonix Mont-Blanc n'avait aucune possibilité de se poser. Il a alors décidé de réaliser un "appui patin"... interview.En savoir + ➡ https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-savoie/chamonix/videos-sauvetage-impressionnant-du-pghm-chamonix-plus-2000-metres-altitude-1602859.html
Gepostet von France 3 Pays de la Loire am Mittwoch, 9. Januar 2019
Une manœuvre classique
Que de l'ordinaire à écouter le lieutenant Jean-François Martin, pilote de l'hélico du PGHM, qui s'est confié à nos confrères de France 3 : « On part de la position du stationnaire, donc on a la machine qui est à peu près à l'horizontale, et on vient poser un patin, tout simplement. »
Un principe : avoir une bonne vue des pâles
L'explication technique vaut le détour. « Il y a très peu d'appui en fait. La machine, elle, est sustentée par le rotor. Et voilà. On vient tangenter le sol avec l'atterrisseur. S'approcher d'un obstacle en général, que ce soit en 'appui patin', en treuillage, ou autre, ce n'est pas forcément dangereux en soi, du moment que l'aérologie le permet. Mais c'est surtout qu'il faut avoir une très bonne visualisation de son disque rotor, pour savoir exactement où passent nos pâles. »
Et si la pâle avait touché ? « Cela aurait peut-être altéré le bout de pâle, sûrement, mais ce n'aurait pas été jusqu'au crash... mais je ne suis pas curieux. »
(NGV)
Bravo à ce jeune lieutenant, hyper compétant et hyper simple. Voila qui me rappelle mes treuillages Alouette 3 dans les Alpes entre 1978 et 1981 et mes années de lieutenant à l’escadrille des Alpes du nord. Comme quoi l’EC 145, bien piloté en sécurité est un excellent appareil (on se souviendra des polémiques à son arrivée dans les unités de sécurité civile suite au crash du pic de Midi).
JCA brevet 1105