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Armes lourdes. Les signataires de l’accord de Minsk ne jouent pas le jeu

LogoOsce(B2) Le chef de la mission de l'OSCE en Ukraine, le turc Ertugrul Apakan, a tiré la sonnette d'alarme mardi (24 février) estimant que les deux parties ne jouaient pas vraiment le jeu. « Il y a plus de 10 jours, nous avons écrit aux signataires (des accords de Minsk) pour leur faire comprendre ce qui est nécessaire de leur part afin de permettre à la Mission spéciale de suivi de l'OSCE (SMM) en Ukraine d'accomplir sa tâche en matière de suivi et de retrait d'armes lourdes. » Chacun devait fournir des informations précises : « la liste des armes lourdes posées, où ces armes sont maintenant, quelles routes seront utilisées pour les retirer, et où ils seront situés après qu'ils ont été retirés. »

Personne ne fournit d'information sur ses stocks d'armes lourdes

Mais « les parties concernées n'ont pas encore fourni ces informations, et ils ont besoin de le faire rapidement. Sans cette information, la mission (de l'OSCE) ne peut pas vérifier efficacement le retrait des armes lourdes. » Le chef de la mission estime que cette tâche est en effet différente de celles accomplies jusqu'ici par l'organisation de sécurité et de coopération en Europe. « La mission (de l'OSCE) a déjà été suivi la circulation des armes lourdes durant cinq mois. Mais il y a une claire distinction entre cette activité, que nous allons continuer, et être en mesure d'annoncer que ces armes ont, en effet, bien été retirés et stockés en toute sécurité. »

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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