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L’opération anti-pirates de l’UE est prolongée

Le navire néerlandais  Van Speijk en escorte d'un navire du programme alimentaire mondial, chargé d'huile, de soja et de farine, vers Kismayo en Somalie (crédit : EUNAVFOR)
Le navire néerlandais Van Speijk en escorte d'un navire du programme alimentaire mondial, chargé d'huile, de soja et de farine, vers Kismayo en Somalie (crédit : EUNAVFOR)

(B2) Les 28 ministres du Commerce ont approuvé, sans débat (en point A), vendredi (21 novembre), la décision de prolonger le mandat de l’opération de lutte anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta) pour deux années supplémentaires, jusqu'à décembre 2016, comme de donner à cette mission des tâches supplémentaires.

Maintenir la pression

« L'opération Atalanta a considérablement aidé à réduire la piraterie au large de la côte somalienne. Nous devons maintenir la pression sur les pirates pour aider à assurer la sécurité dans la Corne de l'Afrique. C'est dans notre intérêt mutuel » a souligné, la Haute représentante de l'UE, Federica Mogherini, dans un communiqué (*). «La Force navale de l'UE va maintenant aussi contribuer à se attaquer aux causes profondes de la piraterie »

Tâches annexes

Ainsi que nos lecteurs du Club le savent déjà (nous leur avons livré en avant-première le texte de la décision), EUNAVFOR Atalanta pourra également fournir un soutien logistique, expertise et formation en mer aux autres acteurs de l'UE, en particulier la mission de l'UE sur le renforcement des capacités maritimes régionales (EUCAP NESTOR) ou la Mission de formation de l'armée somalienne (EUTM) Somalie. Lire aussi : Le mandat de l’opération EUNAVFOR Atalanta prolongé et modifié. Détails. Ce renouvellement pourrait être le dernier - sauf imprévu - avant transformation vers d'autres dispositifs.

(NGV)

Vous pouvez télécharger ici la Décision 2014/827/PESC du Conseil du 21 novembre 2014

(*) De façon traditionnelle, selon la répartition des tâches issues du Traité de Lisbonne, la réunion des ministres du Commerce extérieur est présidée par un ministre du pays assurant la présidence de l'UE. En l'occurrence, la vice-ministre italienne pour le développement économique, Carlo Calenda.

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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