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Opération menée de main de maitre, quelques détails (maj)

E. Colombo accueillie par les marins français sur le Surcouf (crédit : marine nationale)

(BRUXELLES2) L'opération de récupération de l'otage française aux mains des pirates a été menée de main de maître et en « excellente coordination » entre tous les moyens présents dans la zone, d’après les informations recueillies par B2. Dès l’alerte donnée, après la découverte du Tribal Kat vide, plusieurs navires militaires ont ainsi convergé vers la zone. La frégate française Surcouf qui était à Mogadiscio est remontée, au plus vite, vers le nord. Tandis que le Galicia qui était parti de Djibouti mardi (4 septembre) et se trouvait alors dans l’IRTC – le couloir international recommandé du Golfe d’Aden – descendait ; un navire amphibie doté de moyens puissants et notamment d’un Rôle 2 (hopital embarqué, très utile dans ce type d’opération). L’objectif était de repérer le skiff concerné dans les parages de la Somalie. Deux options pouvaient s’offrir en effet aux pirates, soit rejoindre les côtes yéménites ou l’ile de Socotra (dans ce cas, vu la proximité avec les côtes, il était déjà trop tard pour une intervention) ; soit se diriger vers les côtes somaliennes, au sud-ouest. C’est la voie qu’ont choisi les militaires, avec justesse. Un avion de patrouille maritime a - semble-t-il - également balayé la zone pour aiguiller les recherches (un P3 Orion Japonais) ainsi que des éléments américains et de l'émirat d'Oman. Le skiff a finalement été localisé par le Surcouf, et son hélicoptère Panther, puis relocalisé par le Galicia qui déclenche alors l’intervention, d’abord avec son hélicoptère puis avec son équipe d’abordage. Il était moins une. Le skiff se trouvait au large du Ras Gwardafuy « Il était encore dans les eaux internationales. Mais tout proche des côtes somaliennes » précise un officier. E. Colombo sera récupérée par le Galicia puis transférée sur le Surcouf par hélicoptère.

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NB : cet article figurait auparavant comme un addendum de l’article principal et a été séparé pour plus de lisibilité et permettre les mises à jours successives

Nicolas Gros-Verheyde

Rédacteur en chef du site B2. Diplômé en droit européen de l'université Paris I Pantheon Sorbonne et auditeur 65e session IHEDN (Institut des hautes études de la défense nationale. Journaliste depuis 1989, fonde B2 - Bruxelles2 en 2008. Correspondant UE/OTAN à Bruxelles pour Sud-Ouest (auparavant Ouest-France et France-Soir).

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